Tendance Ellipsis 360

Sites communautaires vs AttractiveWorld

Et dans la foulée (grande forme aujourd'hui!!) un autre que je soumets lui aussi à la critique:

ATTRACTIVE World

Le monde de l'optique en pleine (r)évolution

Voici le dernier communiqué made by my self...vos avis m'interessent;))

 

Les Plus belles Lunettes du Monde

Dans le grand bordel métaphysique…

Big bang ou bien?... On s’en fout.

Le bordel quotidien, celui de l'injustice est universel et rien n’a évolué.

Un homme croisé au coin d’une rue.

Cet homme là ne lira probablement pas ce blog là et pourtant…et pourtant, il m’aura, lui et son petit chien marqué jusqu’à ma 7ème génération.
On est près de l’Opéra, lieu où, petite fille, je me suis essayée aux pointes.
On est dans un lieu de passage à touristes. Il est là. Assis sur la marche d’un distributeur automatique. Il tient serré contre son cœur un tout petit chien au creux de son blouson. Il le couvre de baisers, il ne regarde que lui, il est son point d’encrage, sa raison d’être. Je repasse, 1h30 plus tard. J’ai mangé, j’ai ri et parlé. Il est toujours là. Toute son affection dans ce petit chien,  toute sa tendresse aussi.
Rien n’existe, il ne regarde même pas les passants, même pas il ne fait la manche. Il embrasse cette petite peluche, cet objet de tendresse, il l’embrasse sans arrêt et rien n’existe. A côté de lui, pour les médisants, une bouteille d’eau. Ce pourrait être une bouteille de n’importe quoi que moi, ca ne me dérangerait pas. Mais c’est ca. De l’eau. La marche d’une banque, un homme et un chiot dans le manteau de l’homme. Un homme qui couvre de tendresse un petit chien, les gens qui passent et moi.
Moi quelques jours plus tard.
Trop tard? Pas sur.

Pas sur parce que je pense à lui ce soir, à son regard sur son petit chien. A sa quête éperdue de tendresse et au regard qu’il portait sur son seul compagnon, son enfant presque.
Billet pour l'histoire d'un anonyme, sorte de soldat inconnu. On dira que c'est le mien, hein, mon inconnu...

1er février, 19 ans.

Il y a 19 ans, j’avais 21 ans.

J’avais 21 ans et un gros, gros ventre avec une petite fille dedans.

Elle est arrivée, c’était pas prévu, avec 21 jours d’avance. Le médecin partait en vacances, on était dans le privé, c’était plus pratique de la faire naitre.

On va déclencher, pas de problème.
On a déclenché…problèmes.

Elle voulait pas, ma petite puce, et moi non plus je crois. Elle était pas prête et moi je savais rien.
Et finalement, après une anesthésie générale, une grosse balafre et une jolie couture, la voilà dans mes bras…je compte ses doigts. Ils y sont tous. Tout va bien. Et je replonge, en la gardant serrée contre moi.

Jamais je n’ai vu quelqu’un d’aussi beau. De la perfection de son petit nez à la manière de serrer ses petits doigts autour des miens, de la forme de son visage à ses mouvements légers, comme en apesanteur… où a-t-elle appris tout ca, d’où lui vient cette grâce ?

Elle est moi.

Chacun de ses désirs, devient le mien. Qu’elle tousse et je m’affole. Qu’elle sourie et je m’extasie. Qu’elle pleure et je veux la consoler…à tout prix.

Aujourd’hui, elle a 19 ans. Elle a gardé sa peau de bébé et son sourire innocent. Elle a subit les morsures de la vie.

Elle est loin.

Dans les moments les plus fous et les plus tristes, j’entends son rire... elle a un rire incroyable, un vrai rire joyeux et enfantin et dans mes rêves les plus fous et les plus beaux, je la serre dans mes bras, je l’embrasse et je la couvre de tout mon amour.

Dans mes rêves...

Ma Pauline, ma vie, je suis fière d’être ta maman et je t’aime du plus profond de mon âme...

Joyeux anniversaire, ma chérie. Sois heureuse!

ma perspective Nevski

GOGOL, Nikolaï VASSILIEVITCH : La Perspective Nevski

La perspective Nevsky est d'abord un passionnant documentaire sur la capitale impériale au début du XIXe siècle, les variations de sa physionomie sociale au cours de la journée, les comédies et les drames qui s'y jouent à ciel ouvert. Mais, sous son pittoresque, la ville est trompeuse, maléfique même et les deux jeunes hommes qui, séduits chacun par une belle passante, leur emboîteront le pas, s'en mordront les doigts... Ici, le rire, souvent naturel chez Gogol, devient jaune et on se met à rêver des fantômes vivants que sont les passants de la perspective Nevski.

La Perspective Nevski est la grande ligne de communication pétersbourgeoise. C’est ici que l’habitant des faubourgs de la rive droite, qui depuis plusieurs années n’a plus revu son ami demeurant dans le quartier de la Barrière de Moscou, peut être certain de se rencontrer avec lui. Nul journal, nul bureau de renseignements ne vous fourniront des informations aussi complètes que celles que vous recueillez dans la Perspective Nevski.

Quelle rue admirable ! Le seul lieu de promenade de l’habitant de notre capitale, si pauvre en distractions.
Comme ses trottoirs sont bien tenus ! Et Dieu sait, pourtant, combien de pieds y laissent leurs traces ! La lourde botte du soldat en retraite, sous le poids de laquelle devrait se fendre, semble-t-il, le dur granit ;
le soulier minuscule, aussi léger qu’une fumée, de la jeune dame qui penche la tête vers les brillantes vitrines des magasins, tel un tournesol vers l’astre du jour, et la botte éperonnée du sous-lieutenant riche en espérances et dont le sabre bruyant raye les dalles. Tout y marque son empreinte : aussi bien la force que la faiblesse.

Quelles fantasmagories s’y jouent ! Quels changements rapides s’y déroulent en l’espace d’une seule journée !

Il me revient en mémoire, ce livre, comme autant de métaphores, autant de bonnes baffes et de questions en suspend.

Prenez deux parallèles, arrangez-vous pour leur donner les proportions qui, à vos yeux, frôleront la perfection et regardez loin devant. Vous la voyez la perspective ? Le petit point au bout du bout, là où les yeux se perdent…on y va tous. C’est le point final.
Entre ces deux parallèles, que met-on ? D’autres parallèles, qui remplissent l’espace sans jamais en bouleverser les frontières. On nous conseille de garder ces proportions impeccables, celles qui nous semblent parfaites, bien sous tous rapports. Composons donc. Voyons comment faire tenir un peu de fantaisie, pas trop d’emmerdes, de la joie, de la créativité, des rencontres, une famille, un job, des amis…sans faire craquer les balises.

C’est là, à ce moment précis où vous vous posez pour regarder ce fameux foutu point tout au bout, où vous vous retournez aussi, alors que la moitié du chemin est grosso merdo parcouru, c’est là que vous comprenez que Second Life n’est rien à côté de la capacité insoupçonnée que nous devrions tous avoir à nous inventer des second lifes dans la real life et à s’en amuser avec autant de désinvolture que si, scotchés derrière nos écrans, nous réinventions ce qui nous a été généreusement offert : la vie.
Je la parcours ma perspective Nevski à moi, et pour la première fois de ma vie sans doute, les yeux ébouriffés, je regarde, je souris, j’écoute, je doute, je me questionne…est-ce que j’en ajoute encore un peu ? J’ai déjà beaucoup…plus serait peut-être trop…Non, non. Dans le temps qui m’est imparti et qui est surtout indéterminé, je vais y faire entrer les bonnes choses de l’existence, ma perspective ne change pas mais son contenu devient dense, lourd, et riche.

Voilà donc ma façon à moi de parler de ma vie double. Sortir des conventions est douloureux, la finalité est forcément hasardeuse, inconnue et colle la trouille au ventre.
Ne rien bousculer serait une perte de temps inutile. Et une frustration au goût amer qu’un souffre douleur devrait supporter forcément.

Il m’en aura fallu du baratin pour dire qu’en l’espace de trois mois, celle qui revendiquait haut et fort que l’on peut faire des relations de presse depuis les montagnes du Haut Jura, simplement en faisant des sauts de puce dans la capitale, que tout se gère online, celle-là même va maintenant s’installer à mi-temps à Paris dans un joli bureau qui lui correspond, original, gai et bien habité, dans une rue bien proprette du XVIème. Oui, je sais.

Composition, allers et retours au programme mais pas de temps pour s’ennuyer et une porte grande ouverte sur des rencontres que j’imagine déjà : belles! Naïve que je suis...

La leçon de violon

Pourquoi le pianiste n'a t-il pas apporté son piano à double clavier renversé ?
Et où est-il, tandis que le public prend place pour assister à la représentation ?
Point de pianiste, point de concert ?
Brisant l’attente et la monotonie, surgit son acolyte violoniste, exubérante et captivante.
Nathalie Arnoux nous invite alors à une Leçon de violon particulière rythmée et enjouée, une odyssée musicale et ludique.

Sur fond de bohème et de musique, elle nous offre quelques tranches de vie, de moments privilégiés entre une artiste et son instrument.

En quelques confidences imprévisibles et déjantées, Nathalie Arnoux nous fait partager sa passion du violon. Esclave et reine d'une passion monomaniaque, elle nous dévoile les secrets de cet instrument qui fascine petits et grands. Jouant sur la corde de l'humour, son spectacle mêle musique et fantaisie, tandis que le spectateur vibre sur les sonorités enjôleuses de cet instrument.

Mais qui est-il ce violon ? Quelle est son histoire ?
Le violon est personnage. Les sons parlent. La comédienne se laisse surprendre par la confidence. Un plateau nu, une table de «conservatoire» ou de «cuisine».

C’est la musique qui plante le décor.  Le temps sert-il à battre la mesure ou est-il éternité ? L’entrelacement entre la musique et les scènes parlées sert de catalyseur à l’émotion.
Nous-nous laisserons étonner par l’insolite d’une situation ordinaire.

Un spectacle interactif ponctué de musique classique et tzigane, qui offre au spectateur un billet pour un
voyage intemporel. De rire en étonnement, la Leçon de violon permet d’explorer un vaste panel de sensations et d’émotions .
S’adressant aux néophytes comme aux musiciens les plus aguerris, c’est une ode à cet instrument si singulier, au chant envoûtant.

Ce concept original alternant musique et récit, dégage une harmonie unique.

Un moment d’évasion à partager...

THEATRE DARIUS MILHAUD
Le mardi à 19h15
Du 2 Octobre 2007
au 24 Juin2008
relâches les 25 Décembre, 2 janvier,
25 Mars
80 allée Darius Milhaud 75019 Paris
tél 01 42 01 92 26

Dating Mafia

Il y a quelques semaines, je relayais l’information transmise par DatingWatch selon laquelle unerencontre.com utiliserait les services de plateformes malgaches pour racoler le couillon.
Ils ne sont sans doute pas les seuls à utiliser ces méthodes, mais eux se sont fait épingler.
Youri, un des deux fondateurs de DatingWatch m’informe qu’ils sont assignés par unerencontre.com pour diffamation qui leur demande  80.000 euros des dommages et intérêts….de quoi se payer un joli team malgache !!

Souriez, vous pouvez fumer

Un pub en Allemagne a eu l'idée d'apporter une réponse concrète aux fumeurs frustrés...chacun son tour dans le petit trou...

Geek Chic 2...Encoooooore!!

Retour sur mes pérégrinations dont l’un des gros morceaux était la fameuse soirée Geek Chic 2ème opus. 
Définitivement, je suis fan inconditionnelle !

Fred et Ravana peuvent remettre ça, j’y serais, j’en serais, je partagerais avec eux le stress du p….de câble qui fonctionne pas à H-10mns, des écrans sans pieds, des solutions made by Fred : « bah…j’vois qu’une solution, va chez Surcouf »...je partage ça et tout le reste.
L’ambiance, les gens, le lieu – là, vous avez fait très fort les gars ! -, et la petite bouffe de fin de soirée qui s’éternise jusqu’au petit matin…

Sur cet opus là, j’étais accompagnée ou plutôt j’accompagnais un annonceur exceptionnel
-et je pèse mes mots- Les plus belles lunettes du monde, carrément !

Ils sont partout dans la presse, ils sont aussi dans Second Life

et ils étaient là ce soir là, représentés par l’adorable Stéphanie qui a enfilé des lunettes à chaque geek de passage sur son stand…aux anges qu’ils étaient !

A quand la prochaine ?

Charité bien ordonnée...