Un truc qui fout le camp dangereusement ma bonne dame !
En France, nous ne détenons pas, et de loin, la palme de l’accueil et du conseil dans nos jolies boutiques de centre ville.
Les centres commerciaux, eux,s’en battent l’œil de ces considérations bien désuètes… la horde de couillons assoiffée de consommation que nous sommes s'engouffre corps et âme dans ces lieux de perdition à la recherche de l'absolu nécessaire, bien décidée à faire fumer la carte bleue, nom de dieu !
Reste le web. Grand Bazar de la Toile d’Araignée, seul et dernier bastion annoncé et revendiqué de la qualité, de l’efficacité, de la rapidité.
Bougez surtout pas, le seul effort consiste en l’extraction de la carte bleue du sac à main et de la saisie des chiffres, sésame absolu de la commande en ligne, sur votre clavier… nom de dieu !
Je m’en vais donc de ce pas commander l’impression de jolies cartes de visites pour ma cops/collaboratrice et les lui faire livrer à domicile, le tout dans un délai défiant toute concurrence et je ne parle même pas du prix : 200 cartes recto verso quadri, pelliculage brillant, attention les yeux….45,45 euros (frais de livraison inclus).
Ouais, frais de livraison inclus, c’est là que les choses se gâtent.
Nous sommes le 9 décembre, je passe ma commande.
Nous sommes le 26 décembre. Ma cops/collaboratrice n’a toujours rien reçu.
Que nenni, me répond le fournisseur (imprimeur ?) - dont je vais balancer le nom sous peu, pas de panique - nous avons un récépissé de chronospost avec signature du destinataire.
Ha bon ?
Le problème c’est que la destinataire n’a rien reçu et que la signature sur le récépissé n’est pas la sienne.
Et d’ajouter que si elle l'avait reçue, je n’aurais certainement pas perdu mon temps et mon argent à les appeler 5 fois avec, avec à chaque fois, une promesse de rappel qui n’est jamais arrivé (lui non plus).
Mais que se passe-t-il chez Cashimprim…ooops…je l’ai dit.
Je ne vais pas tarder à être éclairée. Monsieur Cashimprim me rappelle en personne. Pas content le Monsieur, pas content du tout que j’aie pu oser lui envoyer un mail lui rappelant que, ma carte débitée, j’attends en échange un produit…pour lui aucun souci: il a la preuve, le paquet est arrivé et basta.
Ha.
Le dialogue de sourds commence là…Naïve que je suis, je m’imaginais que des gens avec un semblant de conscience professionnelle et de notions de relation clients se cachaient derrière nos écrans colorés, bling bling, attrayants, attrape-couillons.
Ben non.
Derrière tout ca, il y a un serveur sécurisé qui vous promet de débiter votre carte une seule fois et que vos
coordonnées ne seront pas pompées. Estimez-vous heureux.
Pour le reste…Inch Allah.
Le ton grimpe. Je demande que l’on relance l’impression, que l’on répare cette bourde, que "merde quoi, on arrête de chercher qui, quoi, pourquoi mais qu’on me livre ces p….de cartes et basta !"
Le Monsieur Cashimprim est inflexible. « C’est pas moi c’est Chronopost, vous devez les appeler (15cts d’euros la mn) et voir avec eux ».
Là, j’explose…j’en peux plus et je menace, je vocifère, je pourrais le clouer au mur si je l’avais devant moi, cet espèce de……bref.
Bien mal m’a pris de lui dire que « Monsieur, pour votre gouverne, je suis attachée de presse et je vais pas vous faire de la pub, vous avez pas idée!! Ras le bol des gens/services comme vous. On est tous le client de quelqu’un et vraiment trop c’est trop… » un truc dans le genre.
« Ha…vous êtes attachée de presse ??!!!! » qu’il me répond.
« Mais c’est pire que les journalistes ça et je m’y connais, je suis ancien pilote de courses automobiles et les journalistes, les attachés de presse, tout ca, ca vaut rien !! » Il s'est défoulé. J'ai éloigné mon oreille du combiné et j'ai attendu la fin du procès.
Et voilà comment on se retrouve sur la sellette, au banc des accusés quand l’autre en face vous a pompé votre blé, n’a rien livré et vous hurle dans les oreilles.
Conseil du jour donc : il reste des imprimeurs (des artisans, des boutiques, des gens bien... ) qui prennent leur temps pour vous faire du bon boulot, que vous allez chercher vous-même, avec votre bagnole.
Ils sont pas discount, pas cash, et pas trash non plus.
Je vais courir chez mon real imprimeur dans the real life, en m’excusant de cette honteuse virtual infidélité.
N’allez pas chez Cashimprim !
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