Il fait nuit. Depuis votre fenêtre, vous prenez la paire de jumelles et regardez ce qui se passe dans chacun des appartements voisins…
Rien ne se passe par hasard. Il y a une histoire, une intrigue, chaque habitant a une vie, une fonction, une histoire…au fil des jours, les histoires s’entremêlent, s’imbriquent, la frustration d’assister sans pouvoir agir est totale…
Voir ce que les gens font quand ils pensent qu'on ne les voit pas...
Intrigant, comme site... Je vais aller jeter un coup d'oeil de ce pas. Comme d'habitude chez HBO, la vidéo est en tout cas très belle et bien chorégraphiée. Quant à mes penchants voyeurs, je l'avoue, quand j'étais plus jeune et que je ne vivais pas "a la capitale", j'étais fascinée de la facilité avec laquelle on y voyait ce qui se passe chez les voisins.
Aujourd'hui encore, quand j'attends un métro ou un bus, j'observe les gens et me raconte leurs histoires imaginaires. Ca va, pas trop pervers, non?
Rédigé par : K-roline | 25 octobre 2007 à 09:13
J'y ai passé la soirée..c'est incroyable ce truc!
J'aime bien aussi regarder les gens vivre.
La nuit tout est plus beau. Les apparts s'éclairent de lumières tamisés, on devine la déco - de jolies poutres, des couleurs chaudes - ca doit être pour ca que ce HB Voyeur me plait beaucoup beaucoup. En plus avec ces intrigues qui s'emboitent les unes dans les autres et me connaissant, je risque fort d'y passer un temps absolument déraisonnable;)
Rédigé par : Cathy | 25 octobre 2007 à 09:24
Faut-il voir pour savoir ?
Là, "tu vois", tu viens, mine de rien, d'inspirer un sujet de philo pour le bac 2008. :o))
Rédigé par : marcus | 25 octobre 2007 à 16:10
Il y a peut-être, au delà du plaisir de celui (celle) qui regarde, le plaisir de celui ou (celle) qui se sait être regardé(e) ou plus subtilement pouvoir être regardé(e).
Finalement, un blog c'est un peu pareil non ?
On se met en scène derrière un écran, cet écran, c'est la fenêtre volets ouverts. Il fait nuit et la lampe est allumée.
Tout dépend alors de ce que l'on voudra bien montrer en ayant par ailleurs bien à l'esprit, que l'horizon s'élargit et que la portée et la rémanence du regard s'en trouvent alors singulièrement augmentées.
Mais heureusement, comme dans la vraie vie, la vérité est plus complexe, car elle se cache souvent derrière les apparences qui elles-mêmes en recèlent d'autres…
Habitant Paris, je me suis souvent amusé à regarder les gens dans les appartements d'en face. La rue était devenue un théâtre, mon balcon ma loge, l'appartement d'en face la scène. C'était : "au théâtre ce soir".
Rédigé par : marcus | 25 octobre 2007 à 16:36
Marcus, les seules choses que l'on montre de nous sur un blog ce sont nos écrits et du même coup, pour peu qu'on soit un peu "vrai" une partie de ce que l'on a coutume d'appeler "âme".
Moi je dirais "tripes". Je montre un peu mes tripes. Pas toujours...des fois, et à petites doses.
Et puis, derrière notre écran/fenêtre, on peut trainer en vieux pyjama et garder intact le pouvoir de séduction d'une belle plume...
Les formes d'exhibition changent et évoluent avec les outils qu'on nous met entre les mains, chouette!
Rédigé par : Cathy | 25 octobre 2007 à 16:49
Oui, c'est pas faut, mais en même temps si décalage finit par se révéler. Je ne dis pas toujours, mais bien souvent.
@K-roline : le métro… c'est vrai ces regards échangés d'un quai à l'autre. D'une rame à l'autre. Mais c'est aussi tous ces regards vides qui rendent les lieux si tristes. Cette impression désagréable d'être soudainement devenu transparent au regard des autres.
Je ne me suis jamais résolu à ne pas regarder les gens.
Rédigé par : Marcus | 25 octobre 2007 à 23:42
Oups : si décalage [il y a, il] finit par se révéler
Rédigé par : Marcus | 25 octobre 2007 à 23:44
C'est comme au supermarché, les très très rares fois où j'y mets les pieds, j'aime regarder les gens, leurs caddies, me demander quelle est leur vie, leur style d'existence.
Un caddie en dit très long sur les gens.
Seul ou pas, raisonnable ou pas, addict ou pas.
Le côté voyeur est à la fois un moyen de connaitre les autres, les gens, et aussi, de se rassurer dans sa normalité.
Rédigé par : Dom | 29 octobre 2007 à 13:04