Quoi de plus inutile que ces échanges sur le temps qu’il fait, qu’il a fait ou qu’il fera.
Puisque rien ne peut l’influencer, ce temps, pourquoi en parler…comme le temps qui passe d’ailleurs.
On peut se plaindre qu’il passe trop vite ou pas assez…il passe. Et c’est immuable.
Ce week end, le temps qui passe et celui qu’il fait semblaient toutefois s’être mis d’accord pour nous
offrir un moment de grâce, une parenthèse de bonheur brut.
Le doux soleil de cette magnifique arrière saison m’a chauffé la couenne sous un ciel d’un bleu impeccable.
Quel bonheur de prendre le temps sans le compter- la truffe en l’air pour ne rien perdre des bienfaiteurs
rayons - de partager le « petit » cake de Sylvie -aux tomates séchées et pignons -, un verre de Poulsard,
les rires, les petites histoires de rien, le bon temps…
C’était trop bon alors on a joué les prolongations…
Ballade sur nos sentiers de montagne –sans prendre les chemins de traverse à cause des chasseurs (p…n de chasseurs !) – papotages, grandes bouffées d’air pur, petites papouilles aux vaches.. -elles étaient magnifiques-, dix bornes plus loin retour à la base, petit creux , thé et petit goûté au miel, au doux miel offert pas les voisins.
Un peu « petite maison dans la prairie » tout ca mais que du vrai, du pur jus et du vécu…
Demain, à ma boulangère, je parlerai du temps qu’il a fait et comme il a passé vite. Je lui dirai qu’on a eu
un été pourri mais une arrière saison magnifique (pourvu que ca dure) et que oui, les journées sont plus
courtes mais qu’on en profite pleinement, que la forêt est belle en automne et que chaque minute est précieuse, que le temps est compté...
Elles sont drôlement belles et rigolotes ces vaches frisées.
Très beau temps aussi sur l'Atlantique, idéal aussi pour une balade sur la plage mais pas en forêt (pour les mêmes raisons que chez toi).
Rédigé par : Marcus | 14 octobre 2007 à 23:22
Les plages en automne...quand plus aucun touriste ne vient étaler glacière et parasol...ca doit être magnifique!
Et pour les mêmes "raisons", tu ne vas plus en forêt...les raisons, il faut oser les nommer, ce sont ces viandards de chasseurs qui, pour le sport et pour la protection de la nature, s'organisent en meutes, s'inflitrent partout (y compris sur les terrains privés, c'est légal) et canardent à qui mieux mieux!
Il y en a peu qui sont droit dans leurs bottes...
Rédigé par : Cathy | 15 octobre 2007 à 07:38