J'ai publié ce billet il y a quelques mois chez Cath. Petite piqure de rappel.
Alors, messieurs, attention ! La seule lecture de l'histoire qui va suivre risque de provoquer quelques contorsions,quelques grimaces de compassion, quelques crampes et frissons d'horreur brrrrrr…
Vous, bienheureux mâles français, ce supplice vous est épargné. Dans notre Belle Gaule qui se marre, point de sectionnement du canal déférent…du canal quoi ? et oui, un truc à vous, une sorte d'autoroute à spermatozoides ;)
Aujourd'hui, je serai votre porte drapeau et au risque de me faire lapider par des hordes de féministes
déchainées, je vous apporte mon soutient inconditionnel. "Ne touchez pas aux couilles de nos mecs !!"
Petit cours sur une bien vilaine chose : La vasectomie
Cette méthode de contraception implique un acte chirurgical qui consiste en la ligature du canal déférent de chaque testicule . Cela ne modifie en rien l'érection et l'éjaculation, puisque les spermatozoïdes ne représentent que 3% du volume global du liquide appelé sperme qui est produit par les vésicules séminales situées bien au dessus des ligatures effectuées.
La vasectomie est relativement réversible, suivant la manière dont les sections et les ligatures ont été pratiquées. L'opération inverse, qui nécessite plusieurs heures de microchirurgie, s'appelle la vasovasostomie. Celle-ci est souvent vouée à l'échec (25% de refertilisation seulement), car la personne vasectominée crée avec le temps des anticorps contre ses propres spermatozoïdes.
Les mutilations sexuelles et autres barbaries psychologiques ne sont pas réservées aux femmes des pays dits en voie de développement.
De l'autre côté du Channel ou de la Manche, if you prefer, là, tout près, la contraception féminine n'a pas la cote et y'a pas de doutes, nos latineries n'auraient aucune place au pays de Churchill.
Peut-être toucherait-on du doigt un embryon (si j'osais) d'explication au rituel des virées au pub et au gout immodéré de ces famous gentlemen pour la bière. Et comme je les comprends !
La vie du brave Mister Smith ressemble à peu de chose à ça :
Mr Smith est un mari dévoué (on voit ça souvent sur les tombes «c'était un mari et un père dévoué»).
Mari dévoué signifie être attentif à Mrs Smith, à l'écouter et apporter une aide concrète aux tâches du quotidien.
Perso, je n'y vois rien à redire.
Mr Smith doit aussi être un père dévoué, c'est-à-dire qu'il ne rechignera pas la nuit à se lever, biberonner, langer, bercer. Très, très bien tout ca !
Mr Smith commence toutes ses phrases en s'adressant à Mrs Smith par «Darling».
Il s'énerve le moins possible ou ne le montre pas ( le fameux flegme britannique, the famous British resilience).
Là, ça commence à me chauffer «a little bit»…
Mr Smith montre un respect immodéré envers la gent féminine. Maman et épouse, elles sont seules maîtresses à bord et en abusent sans aucun scrupule.
Castratrices ? un poil, oui !
Mr Smith bosse, bien sûr. Il se sue le burnous, pardon, le melon, pour payer les hypothèques et tout le bazar...
Tout se corse lorsque Mr Smith a envie que Mrs Smith lui accorde les faveurs qu'il pensait mériter, à savoir la sacro-sainte galipette du samedi soir.
Et puis quoi encore !?! s'écrie la courroucée...
Mrs Smith est mère et on ne peut pas tout faire en même temps !
Mrs Smith n'a d'ailleurs aucune envie d'absorber des contraceptifs et le stérilet… by jove, tu n'y songes pas !
Voici une excellente manière de dire à Mr Smith que leur quotat d'enfants est atteint et que s'il veut du sexe pour le sexe… >>> couic !! clic clic clac !!! au bloc !!!!
Le pire du pire, ce qui me rend complètement folle, c'est qu'en plus Mr Smith trouve ça tout à fait normal...
bien conditionné qu'il est brave poulet...
Le pouvoir n'est pas à mettre entre toutes les mains, mais je vais aller plus loin et faire grincer des quenottes, le pouvoir entre les mains féminines (anglo-saxonnes)… je redoute, oh oui, je redoute vraiment !
Les commentaires récents