Tendance Ellipsis 360

Du Kimono à la Converse

Yokang vient d'Okinawa, l'île la plus au Sud du Japon.

Leurs créations utilisent le procédé de teinture appelé Bingata, donnant aux étoffes une dimension spectaculaire.

Autrefois, seule la noblesse d'Okinawa était autorisée à porter des kimonos ornementés de Bingata, et leur usage était des plus réglementés.

Ainsi, seuls les membres de la famille royale des Ryükyü pouvaient se vêtir de jaune, le bleu étant réservé à la petite noblesse et aux famille de Samouraï (Shizoku). Le peuple, quant à lui n'avait accès à de telles richesses qu'en de très rares ocacsions.

Afin de s'assurer de la bonne utilisation des Bingata, il existait même un bureau ministériel chargé d'en faire appliquer l'étiquette et d'assurer la restitution des pochoirs originaux à leurs riches commenditaires, faisant de chaque pièce de Bingata un modèle absolument unique.

L'annexion du royaume de Ryükyü par le Japon en 1879 mis un frein au développement de ces techniques de teintures traditionnelles qui, après une longue traversée du désert redevinrent populaires au sortir de la seconde guerre mondiale.

De nos jours, la méthode de production des Bingata est quasiment identique à celle utilisée par les maitres artisans du 15ème siècle.

Hiroshi Tanaka et Kanna Yamauchi revisitent cette technique à travers une collection incroyable...Le Bingata descend dans la rue et devient le Must Have de la nouvelle génération!

Présent au salon Who's Next, Yokang devrait arriver prochainement en Europe...à suivre.

Ecoïst

Créé en 2004, Ecoist fabrique des sacs, des ceintures et des bracelets à partir d'emballages alimentaires, de canettes de boissons, et même d’affiches de cinéma ou de panneaux publicitaires !

Objectif : allier conscience environnementale et sociale pour créer des produits élégants et fonctionnels, réutiliser des matériaux non biodégradables jusqu’à ce qu’ils ne soient plus fabriqués.

Le modèle, le style sont essentiels. Personne n'achète un produit - même si la cause est juste -uniquement pour sauver la Terre !

La fabrication est assurée par un réseau d’organismes sociaux et d’associations au Mexique, au Pérou, au Chili, au Brésil et en Inde

Le résultat est surprenant, coloré, original…

de 20 à 160$ environ selon les modèles.

                                             

<<1600 ouvertures de canettes sont necessaires pour réaliser ce modèle!

Disponibles uniquement aux Etats-Unis, Ecoist devrait débarquer en France très bientôt.

Les 3 beaucoup

Laurent Edel et sa compagne Chine Lanzmann ont parcouru le Monde pendant un an à la recherche de Nouvelles Idées de Business.  

Les NIB sont des entreprises qui marchent à l’étranger et ont du potentiel en France. Laurent et Chine en ont fait un livre "Gagner sa vie en se faisant plaisir" où chacun trouvera l'idée qui lui correspond, l'impulsion qui lui manque.

Voilà une des idées piquée chez Laurent, je trouve le principe grandiose, il mérite d'être aidé et développé là-bas, ailleurs, chez nous... ?

Quelques "Maisons de retraite/Crêches" commencent à voir le jour, un bon début...

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"A Pékin, on nous raconte l’histoire d’une maison pour retraités qui héberge des orphelins. Ils s’adorent et retrouvent tous goût à la vie. Je comprends que les N.I.B. peuvent sortir du business pur. L’innovation et le dynamisme sont partout.

Je m’ouvre aux nouvelles idées humanitaires et sociales.

Lorsque je l’appelle, Marcel Roux, fondateur de l’association DaTong, est au large du Mozambique en pleine mer ! A 54 ans, ce médecin gagne sa vie sur les plateformes pétrolières. C’est Charlotte, sa femme, et leurs deux enfants qui nous reçoivent dans un appartement du quartier diplomatique de Pékin.

En 1999, Marcel dirige Médecin Sans Frontières en Chine. Il voyage souvent dans l’Ouest du pays. Il rencontre un groupe de retraités porteur d’une idée étonnante : accueillir des orphelins dans leur maison de retraite.

Le docteur démissionne aussitôt de MSF pour créer l’association DaTong, qui financera le projet. Les campagnes chinoises sont délabrées, les habitants sans protection sociale. Les orphelins et les vieux sont les populations les plus fragiles.

D’un côté, 132 millions de Chinois ont plus de 60 ans et 25% d’entre eux vivent seuls car les maisons de retraite sont rares. De l’autre, la pauvreté et les accidents de travail génèrent des orphelins. Comme l’Etat ne s’en occupe pas, ils se retrouvent seuls dans les rues. L’idée est de les réunir dans une même maison.

Chacun y a sa propre chambre mais tous se retrouvent pour les repas et les loisirs. Et le miracle se produit : les uns ont besoin des autres. Les vieux retrouvent un sens à leur vie. Ils prennent soin des petits, les poussent à retourner à l’école, les aident à réviser leurs leçons, leur transmettent leur passion du jardinage et du Tai Chi.

Les enfants retrouvent une famille, des adultes protecteurs, un cadre chaleureux où ils peuvent grandir tranquillement. Qiang Mingxia, une adolescente de 15 ans, témoigne :

« C’est le village des « trois beaucoup ». Beaucoup de grands-pères et de grand-mères. Beaucoup de frères et sœurs. Et, beaucoup d’amour. L’une des grand-mères ajoute : « Ces enfants sont extraordinaires. Je suis plus proches d’eux que de mes propres enfants qui m’ont laissé tombée ».

Hélas, de retour à Paris, Charlotte annonce que le projet tombe à l’eau. La maison de retraite est en quasi-faillite. Une partie du personnel est licencié. Les retraités fondateurs sont partis, remplacés par des personnes plus âgées, séniles et malades. Seule bonne nouvelle, les premiers enfants devenus adultes, sont partis étudier ou travailler. Le couple français garde espoir et engage DaTong dans de nouvelles directions. L’association finance les frais scolaires d’une dizaine d’orphelins, hébergés chez leur famille proche. En attendant de relancer une nouvelle version du projet de départ. On peut les aider dès maintenant : [email protected]. La maison de retraite et l’orphelinat, on y a cru. C’était notre coup de cœur. D’autres y parviendront peut-être. C’est une belle idée. Mais, parfois, ça ne suffit pas".

Con comme un touriste

Qu’y a-t-il de plus ridicule, de plus pitoyable que le touriste découvrant qu’il existe un ailleurs?

Le touriste est estampillé « touriste ».

A la montagne en hiver, combinaison flashy ou branchouille avec tous les accessoires qui vont bien, se baladant en ville chaussés d’énormes après-ski poilus.

Est-ce que les autochtones oseraient se promener accoutrés de la sorte ? Non.

Le touriste, oui. Il n’hésite pas 2 secondes et casse sa tirelire pour s’acheter toute la panoplie avant de partir. Résultat, il rentre de sa petite semaine de vacances fauché comme les blés, il range son attirail au placard, qu’il ne portera pas l’année d’après puisque la mode touriste aura bien sur changée.

Pourquoi tant d’animosité ?

Parce que nous sommes tous ce touriste là un jour ou l’autre, que je viens de l’être 15 jours durant, et que malgré tous mes efforts pour le dissimuler et paraitre la plus « normale » possible, je me suis faite arnaquée, entortillée, balader.

Partir en vacances, c’est quitter le quotidien, abandonner tracas, responsabilités, obligations… en gros, devenir la proie idéale des marchands de n’importe quoi et ils le savent, ils nous attendent de pied ferme, bien décidés à nous servir de la fausse bonhomie, de l’accent accentué à outrance et de la bouillabaisse attrape-couillons !

Oui, voilà je suis allée manger la première bouillabaisse de ma vie…en Corse ! Quand je vous le disais que le touriste est con.

Moi, qui dans un contexte normal aurait renvoyé illico l’objet du délit en cuisine, là, je me suis contentée de noyer mon désespoir dans la bouteille de vin, -qui n’était pas mauvais mais hors de prix, bien sur - et de signaler au serveur que je n’étais pas dupe. J’ai alors passé le reste du repas à imaginer le tenancier de ce lieu maléfique, planqué dans sa cuisine sordide, se tapant sur les cuisses de plaisir, jubilant d’en avoir encore attrapé un.

Ma décision est donc prise. Plus jamais je ne serai touriste. J'écouterai les autres me raconter leurs vacances, me montrer leurs photos - toujours les mêmes - et je me féliciterai de bronzer sur ma terrasse en sirotant un petit vin bien de chez nous..Tchin!

YouPub

Basée à Montréal, Brandframe se lance dans le placement de produit sur YouTube et autres plateformes vidéo du genre.

Le rôle de Brandframe est de mettre en relation les producteurs de vidéos en-ligne avec les marques qui veulent placer leurs produits dans les prochains "blockbusters".

Les annonceurs peuvent lister les produits qu'ils veulent voir figurer dans les vidéos et rechercher les nouvelles vidéos annoncées par les producteurs afin de trouver les meilleurs partenariats possibles...

Les producteurs indiquent les vidéos dans lesquelles ils veulent intégrer un produit et l’agence peut ainsi rechercher des marques souhaitant être partenaires.
Dès qu'il y a un accord entre les parties, l'annonceur paye le producteur et Brandframe perçoit un pourcentage de la transaction.
La startup travaille également sur un système d'enchères permettant aux annonceurs d’enchérir sur le placement de leurs produits dans les nouvelles vidéos des gros producteurs.

Brandframe a commencé récemment et, à ce jour, a signé quelques accords avec certains producteurs et annonceurs .

Leur but est de devenir leader sur le marché du placement de produits sur les sites web de partage vidéo.

Avec l'expansion de ce marché, les opportunités pour les annonceurs, producteurs et facilitateurs comme Brandframe commencent sérieusement à prendre leur envol.

Are you going to San Francisco...?...or even Newquay...?

Out ! le gros camping car super confort, conçu pour avaler des kilomètres de

macadam en un temps record !

Une petite boite anglaise a remis au gout du jour le fameux

Camper VW  qu’elle loue aux nostalgiques du Flower Power.

Les véhicules - des années 60 et 70 -  ont été importés du Brésil et totalement équipés selon les normes en vigueur.

On part avec un moteur flambant neuf, un intérieur cosy - dans l’esprit d’origine - pour, quand même, la modique somme de £630 - £700 par semaine d’été.

Pas donnée la ballade. Il fut un temps où balancer un vieux matelas et un camping gaz à l'arrière d'une estafette coûtait peanuts!

Maintenant qu’on est allés au bout du bout de tout,

retour aux origines. C'est dans l'air du temps.

On enfile sa robe en crépon et on glisse Bob Dylan dans le lecteur CD...adieu monde cruel!

Esprit de la marque, es-tu là? Bong!

En voilà un joli design et un concept interressant!  

 

Créé par un collectif d'artistes - Spirit of the Brand -

ca s'appelle BONG et c'est de la Vodka.

Personne n'a encore eu l'occasion d'y tremper les lèvres en France et je serais bien en mal de vous dire si le fameux nectar sera ou non commercialisé chez nous, tous les mails envoyés au responsable marketing me sont revenus en erreur.

J'ai toutefois fait une traduction du texte de leur page "about":

Le programme « Spirit of Brand » a été créé par des personnes qui ont très

bien compris ce que le  mot « artiste » veut dire.

Nous recherchons activement des designers, des artistes, des musiciens et autres âmes créatives venant de la culture urbaine d’aujourd’hui et qui définissent le collectif Bong Spirit.

Les autres compagnies essaient souvent d’influencer les tendances en créant des campagnes pleines d’illusions sur les modes de vie...bobos factices et autres.

Pendant qu’ils essaient de rassembler un groupe de vagues stéréotypes, nous savons que nos clients sont bien plus intelligents et qu’ils sont des individus uniques, qu’aucun publicitaire ne pourra inventer.

Nous accueillons nos consommateurs en tant que membres de la tribu et c’est avec une certaine fierté que nous faisons la promotion de l’expression artistique via des programmes marketing inventifs.

Nous donnons une chance à nos consommateurs d’expérimenter à la fois un collectif de talents créatifs tout en appréciant nos produits de qualité.

Nous reversons une partie de chaque vente au collectif artistique à travers des programmes intéressants, des concerts gratuits des spectacles et des événements live.

Nous espérons que vous partagerez notre opinion sur le fait que notre marque raconte une histoire. C’est le véritable « Spirit of the Brand ».

Sur ! on nous raconte une histoire...à suivre.

merci à ma famille, à mes amis...merci!

Qu’est-ce qui fait qu’une existence prend une direction plutôt qu'une autre ? Comment peut-on influencer le cours de sa vie ? Comment en suis-je arrivée là…

6h du mat dans mon lit, voilà les premières réflexions de la journée.

De nature à réfléchir beaucoup – jusqu’à en oublier de passer à l’action – il semblerait que la naissance de ce blog ait accentué le phénomène.

Me voilà dans de beaux draps !

J’ai toujours pensé que quel que soit le départ que

l’on a dans la vie, quelles que soient nos fondations,

nous sommes maitres du jeu.

Les choix sont en nous, les envies et les capacités aussi, il nous faut juste trouver l’énergie de donner un sens à son existence, de s’approcher du point d’équilibre pour se sentir en phase, se dire « voilà, là j’y suis… et j’y suis bien ».

Juste trouver l’énergie, facile à dire…mais la vie est faite de hauts et de bas, de moments où on pourrait bouffer le Monde et d’autres ramper sous la moquette…

Et la vie ne serait rien sans les rencontres, sans ces

personnes qui vous bousculent un peu, vous aiment

beaucoup et vous respectent surtout.

Tout est là. Seul(e), on ne peut pas grand-chose.

Notre moteur fonctionne à l’énergie de celui des autres et inversement.

L’équilibre est ténu et il n’est pas rare de se faire phagocyter.

Avec le temps…

On apprend. On reconnait les personnes qui nous veulent du bien, celles qui ne brossent pas forcément dans le sens du poil mais qui vous font un bien fou.

6h du mat, dans mon lit, j’ai eu envie de dire merci.

Merci à Richard qui m’appelle « sa meilleure moitié » et qui trouve toujours les mots justes, en français ou en anglais, pour relancer la machine et pour me rassurer. Il est mon mari et mon meilleur ami, l’amour du reste de ma vie.

Merci à ma Pauline, ma fille, qui me manque autant que je l’aime… infiniment.

Merci à ma chère grand-mère, à qui j’ai consacré un billet ici

Merci à mon père, un père célibataire qui a su assumer ses 2 pisseuses et son boulot, bravo !

Merci à Cath…ha Cath ! Elle m’a décryptée en 2 temps 3 mouvements, elle m’a donnée la main et amenée ici. Sans cette rencontre, ce blog n’existerait pas… ou pas comme ca. Son caractère bien trempé cache un cœur gros comme ca. C’est une très belle personne.

Bannir la sensiblerie, la mièvrerie, la complaisance.

En amitié, en amour,se frotter aux limites de l’autre en mêlant la délicatesse à l’insolence, en le malmenant juste ce qu’il faut pour lui ouvrir des portes, pour le faire grandir.

Dire le vrai.

Etre vrai.

Etre détesté souvent mais toujours aimé.

Et résister à la tentation de la domination, en goutant les joies exquises d’une bienveillante emprise sur l’autre.

Ne pas flatter.

Encourager…d’un regard, d’un mot, toujours sincère et toujours mérité.

Piquer de vraies fausses colères, amener l’autre au bord des larmes, mais juste au bord, pas plus.

Avec son conjoint, ses amis, ses enfants, l’amour à bon dos. Trop souvent on aime comme des idiots.

Sittersinthecity

Voilà une idée de business, dénichée aux Etats-Unis et parfaitement exportable en France.

Eugenia Bachaleda, musicienne et Kristina Wilson,
interprète ont eu l’idée de créer un service de garde
d’enfants assuré exclusivement par des artistes
http://sittersinthecity.com

Chanteurs, danseurs, comédiens, peintres…ils sont pour la plupart étudiants en art.

La durée de garde est de minimum 4 heures et le salaire horaire de 15$.
On peut réserver son/sa babysitter jusqu’à 2 heures à l’avance et il déboule chez vous avec tout le matos nécessaire à occuper sainement vos bambins.

Pour les parents qui ne veulent plus que la TV serve de
nounou pendant que la babysitter surf sur internet
(ou le contraire) au frais de la princesse, la formule est idéal !

Idéal aussi pour les étudiants à la recherche du job d’appoint et qui ont envie de transmettre leur passion aux tout petits.

J'ai tenté en vain de joindre les responsables de Sittersinthecity pour savoir si elles souhaitent étendre le concept à d'autres pays, sous forme de franchise, par exemple > aucune réponse! L'idée est bonne, elle peut facilement être mise en place hors franchise.

How do you feel? mmmm...not very well.

               

We Feel Fine est une exploration des émotions humaines à l’échelle globale, enfin… globale anglophone... pour le moment.

Depuis 2005 et toutes les 10 minutes, We Feel Fine pompe les sentiments dans la blogosphère.

Le système recherche dans les commentaires postés sur les blogs les expressions contenant

« I feel » ou I’m feeling » et les extrait dans l’intégralité de leur contexte.

Le lieu géographique, les conditions météo au moment où le commentaire est posté sont également intégrés dans une base de données de plusieurs millions de sentiments.

Chaque jour, 15 à 20.000 nouveaux sentiments sont ainsi

« aspirés ».

L’outil permet d’effectuer des recherches comparatives, de type : est-ce que les Européens se sentent plus tristes que les Américains , quelles sont les villes les plus heureuses du Monde, est-ce que les femmes souffrent plus de leurs rondeurs que les hommes (la réponse semble assez évidente chez nous, mais ailleurs peut-être pas).

 

Les résultats apparaissent sous forme de petits points de

différentes couleurs se baladant sur un fond noir…le jaune est 

heureux, le rouge en colère…

La taille et la forme de ces particules donnent aussi des indications.  

Il suffit de cliquer sur un point pour voir le commentaire, l’heure et le lieu d’où il a été posté.

Les différents types de feelings, le sexe, l’âge, le temps, le lieu et la date sont aussi des critères de recherche.

Mais c'est pas fini!

L'image illustrant le billet est pompée par la même occasion et le contenu du commentaire incrusté sur l'image.

Le tout devient une carte virtuelle que l'on peut envoyer via un formulaire...

Et ca donne ca

L’outil est impressionnant, le résultat me fait froid dans le dos…

I feel under the eye of Moscow, and you ?