Tourne, tourne la roue de la vie, tourne lentement et sans secousses, puis emballe-toi et éjecte certains passagers, puis arrête-toi un peu, que l’on reprenne notre souffle.
Tourne toujours, toujours dans le même sens immuable et salvateur qui force le regard vers devant, vers plus loin.
Ne pas regarder derrière pendant que ca tourne, surtout pas, parce que les larmes étouffent les yeux et noient la gorge, parce que le ventre fait mal et qu’il monte au bord des lèvres salées.
Combien de vies dans une vie, combien de départs et d’arrivées, combien de chagrin, combien de douleur…et pourquoi ?
Les lumières de la ville vont remplacer le clair de lune sur les sapins. Le bruit des voitures celui des cloches des vaches. Les passants sans visages croiseront mon chemin quand ceux que je voyais chaque jour étaient tous mes amis. Je vais embrasser mes chiennes, fermer la porte et ravaler mes larmes. Demain.
Cinq ans d’une très belle vie. La roue tourne, elle m’embarque. Mon corps se défend mais déjà il ne peut plus lutter.
Trop tard.
euh... tu parles d'un truc perso ou pro là ?
Rédigé par : Ravana | 17 février 2008 à 12:28
Perso, l'ami...c'est ce qu'il y a de pire.
Rédigé par : Cathy | 17 février 2008 à 12:30
??
Coup de mou ? coup de grisou ? coup du sort ?
Ben alors ?
Rédigé par : Dom | 17 février 2008 à 14:34
Ben alors, un peu tout ca et beaucoup plus. Une vie que je laisse derrière pour partir vers une nouvelle. Un homme, celui que je croyais être l'homme du reste de ma vie, restera là. C'est fini.
Rédigé par : Cathy | 17 février 2008 à 14:39
Ahhh merde !! (commentaire d'une grande profondeur...) je sais, c'est fatiguant de devoir toujours repartir à zéro et se tourner vers un autre futur....Ca ira la Belle, ça ira.
Rédigé par : Miss Rainette | 18 février 2008 à 13:58
Peut y a t'il un homme pour le reste de ta vie ?
Justement.
Rédigé par : Dom | 18 février 2008 à 19:11
Je t'embrasse, ma chere Cathy. Je ne sais pas comment dire à tes beaux yeux de ravaler leurs larmes, mais va passer quelques jours avec ta fille, avec des amis...ne reste pas seule!
Rédigé par : ecaterina | 19 février 2008 à 01:32
18 February
So today is the first day of the rest of my life - however long that may be.
It's also the first day of the rest of my life without Cathy.
The beautiful Cathy - who broke my heart. Who wasn't satisfied enough with her life with me and who had to search for more excitement and another life and was captured by the dazzling lights of Paris.
For the past three months I have lived with a knot in the pit of my stomach. We've all had it at one time or another - the fear of exams, the apprehension of a client presentation. But for three months - it's not easy to bear.
I knew from the first moment that Cathy set foot in Paris that something had happened. Her 'Geek Chic' evening where she arrived back at her hotel at 5am in the morning already started the little snakes of fear wriggling in my stomach.
Even after I had asked whether she was having an affair - she lied.
I found out for sure on St Valentine's Day. Having just received an sms with her wishes for lover's day, I returned one asking whether her lover was aware that she didn't like roses.
I then told her that she had lost everything.
And she has.
She left this afternoon to find the arms of the man who has torn us apart and destroyed both our lives.
I cannot live with someone who has told another man that she loves him.
I cannot live with someone who has never said that she will give the affair up.
I can never live with someone who has lied to me and who doesn't respect me.
So it's over.
I stay in the Jura with my beautiful home and my beautiful dogs but without my beautiful wife.
Tant pis
Rédigé par : Richard | 19 février 2008 à 15:27
Vous me mettez une boule dans la gorge, tous les deux. Ne crois-tu pas possible (si ce n'est même souhaitable?) de sauter une minute de ta nacelle dans la grande roue, empoigner la manette des gaz de la machine, et revenir un tout petit peu en arrière... Pour mieux la faire redémarrer ? Evidemment, je n'ai pas tous les détails et tant mieux, je ne vois que les grandes lignes de ce chemin de fer lancé à toute allure. Mais ça me fout les boules quand même. Parce que j'ai jamais aimé les fins.
Rédigé par : insom-gniaque | 19 février 2008 à 18:50
Tu as raison K-roline, ca devrait être possible mais dans la pratique, je dois déjà m'estimer heureuse de ne pas avoir été lapidée sur la place publique. Michel Onfray peut remballer sa théorie des corps amoureux, nous sommes à des lieues d'accepter le partage.
Rédigé par : Cathy | 20 février 2008 à 09:36
Le message de Richard est bouleversant.
Je le connais peu, je te connais mieux et en bien.
Je t'en prie, Cathy, ne t'éloigne pas de cet homme-là...
S'il te plait, pour toi, pour lui, pour vous deux et la vie devant vous...
Si tu dois m'écouter une seule fois...
Rédigé par : Cath | 20 février 2008 à 18:37
je te connais peu, je sais peu de toi, juste ce que tu me disais lors de nos quelques très longues conversations téléphoniques. peu. mais ça suffit à me faire beaucoup de peine pour toi. voilà. je pense bien à toi, même si je te connais peu, tu mérites le bonheur, ça j'en suis sûre. courage.
Rédigé par : Anaïs | 21 février 2008 à 19:23